Go to the page content

Résultats du calculateur de votre IMC : Qu’est-ce que cela signifie?

Classification Surpoids
IMC / Indice de santé

Votre résultat : Surpoids

Un IMC de 25,0 à 29,5 signifie que votre poids est au-delà des valeurs normales.

Prochaines étapes proposées

La communauté médicale recommande de consulter votre professionnel de la santé si vous avez des préoccupations au sujet de votre poids. 

Pour les personnes qui se situent dans cette plage de valeurs et qui ne présentent pas de comorbidités, l’objectif est d’éviter toute nouvelle prise de poids.

Si vous présentez des complications pour la santé liées à votre poids, l’objectif est de réduire votre poids.

Vous pouvez en savoir plus concernant les options de traitement ici

Ce calculateur d’IMC n’est pas applicable si vous avez moins de 18 ans. L’IMC est interprété différemment pour les enfants et les adolescents, même s’il est calculé à l’aide de la même formule que l’IMC des adultes. Veuillez consulter votre professionnel de la santé pour obtenir des renseignements sur l’IMC des moins de 18 ans.

Votre résultat :

Tableau de classification de l'IMC
IMC Classification
Inférieur à 18,5 Insuffisance pondérale
18,5 à 24,9 Normal Weight
25 à 29,9 Surpoids
30 à 34,9 Obésité de classe I
35 à 39,9 Obésité de classe II
40 à 49,9 Obésité de classe III
50 à 59,9 Obésité de classe IV
60 et plus Obésité de classe V

Les seuils sont différents pour les personnes originaires d’Asie du Sud, du Sud-est ou de l’Est.

Ce calculateur d’IMC est destiné aux adultes âgés de 18 ans et plus. Si vous avez moins de 18 ans, consultez votre professionnel de la santé au sujet de votre IMC.

Astuces et conseils pour vous

Rappelez-vous que l’IMC est utilisé comme un outil de dépistage; cependant, si vous vous situez dans les catégories supérieures d’IMC, vous pouvez essayer de prendre de nouvelles habitudes en attendant de consulter votre professionnel de la santé. Cliquez sur un élément ci-dessous pour voir ce que vous pouvez faire pour changer les choses dès aujourd’hui.

Nutrition

Il n’existe pas d’approche nutritionnelle parfaite pour perdre du poids. Mais il existe des modes d’alimentation qui peuvent vous aider à gérer votre poids pour éviter de le reprendre. Les aliments complets et non transformés fournissent la plus grande quantité de nutriments et sont généralement moins caloriques. Des études ont montré que les personnes qui se voient proposer des aliments ultra-transformés, tels que des boissons gazeuses, de la crème glacée, des hot-dogs et des frites, ont tendance à consommer davantage de calories. Trouvez donc un mode d’alimentation qui vous convienne, en privilégiant les aliments complets et en limitant autant que possible les aliments ultra-transformés.

Découvrez ici comment commencer à adopter des modes d’alimentation plus sains et choisir des aliments permettant de mieux contrôler le poids.

Santé mentale

Les raisons pour lesquelles nous prenons du poids ou gérons notre poids sont nombreuses et parfois liées à ce que nous ressentons.

Certaines personnes consomment de la nourriture pour faire face à des situations difficiles et apaiser leurs sentiments. Manger pour se sentir mieux, c’est ce qu’on appelle l’alimentation émotionnelle. C’est la raison pour laquelle nous avons parfois besoin d’un soutien psychologique plutôt que de conseils nutritionnels.

Le stress peut également modifier votre façon de manger et vous exposer à un risque accru de développer une obésité. Apprendre à gérer le stress dans votre vie est une stratégie que vous pouvez également inclure dans votre plan de gestion du poids.

Il est à noter qu’un effet indésirable de nombreux médicaments utilisés pour traiter les problèmes de santé mentale, comme les antipsychotiques, les antidépresseurs et les stimulants, est une prise de poids.

Si vous prenez des médicaments pour traiter un problème de santé mentale et que vous avez pris du poids, discutez avec votre médecin des avantages et des effets indésirables de ces médicaments.

Activité

Une activité physique régulière est l’une des meilleures choses que vous puissiez faire pour votre santé, quel que soit votre poids. Pour que votre programme de perte de poids en cas d’obésité soit aussi efficace que possible, envisagez d’ajouter des exercices aérobiques et des exercices contre résistance à vos habitudes. Rappelez-vous que tout mouvement est bon à prendre et que de petits changements dans vos habitudes peuvent faire une grande différence.

Vous trouverez ici des conseils pour bien démarrer un nouveau programme d’exercices.

Sommeil

Un manque de sommeil peut avoir un effet sur vos hormones, ce qui peut ensuite influencer votre alimentation. Lorsque vous dormez mieux, vous êtes plus à même de faire des choix sains et de résister aux aliments tentants. Essayez ces conseils pour améliorer vos habitudes de sommeil :

  • Éteignez les appareils électroniques (p. ex., la télévision ou le téléphone) une heure avant le coucher. 
  • Limitez ou évitez la caféine l’après-midi et le soir.
  • Essayez une activité calmante (p. ex., un bain ou une lecture) avant le coucher.

 

Votre risque pour la santé lié à l’obésité

Le surpoids ou l’obésité sont associés à un risque accru de mortalité et d’autres maladies ou affections. Des études ont conclu qu’en général, plus l’IMC est élevé, plus le risque de développer d’autres maladies chroniques liées à l’obésité est important, notamment :

  • Diabète de type 2
  • Maladie cardiovasculaire
  • Accident vasculaire cérébral
  • Pression artérielle élevée
  • Infertilité (chez la femme)
  • Dépression et anxiété
  • Coronaropathie
  • Dyslipidémie
  • Stéatose hépatique associée à un dysfonctionnement métabolique (metabolic dysfunction-associated steatotic liver disease, MASLD)/stéatohépatite associée à un dysfonctionnement métabolique (metabolic dysfunction-associated steatohepatitis, MASH)
  • Reflux gastro-oesophagien pathologique (RGOP)
  • Syndrome métabolique (metabolic syndrome, MetS)
  • Incontinence urinaire
  • Apnée obstructive du sommeil
  • Maladie rénale chronique
  • Différents types de cancer : y compris, mais sans s’y limiter, le cancer du sein, du côlon, de l’endomètre, de l’œsophage, du rein, de l’ovaire et du pancréas
  • Arthrose
  • Maladie de la vésicule biliaire
  • Caillots sanguins
  • Goutte
  • Risque accru de mortalité par rapport aux personnes ayant un IMC sain  

Découvrez les bienfaits pour la santé d’une perte de poids.

Pourquoi est-il important de connaître l’IMC?

L’IMC est un bon moyen d’évaluer le risque que l’excès de graisse corporelle nuise à votre santé. Le surpoids ou l’obésité sont associés à un risque accru de mortalité et d’autres maladies ou affections. Les résultats des études montrent qu’en général, plus l’IMC est élevé, plus le risque de développer d’autres maladies chroniques liées à l’obésité est important, notamment :

 

  • Diabète de type 2
  • Maladie cardiovasculaire
  • Accident vasculaire cérébral
  • Pression artérielle élevée
  • Infertilité (chez la femme)
  • Dépression et anxiété
  • Coronaropathie
  • Dyslipidémie
  • Stéatose hépatique associée à un dysfonctionnement métabolique (MASLD)/stéatohépatite associée à un dysfonctionnement métabolique (MASH)
  • Reflux gastro-œsophagien pathologique (RGOP)
  • Syndrome métabolique (MetS)
  • Incontinence urinaire
  • Apnée obstructive du sommeil
  • Maladie rénale chronique
  • Différents types de cancer : y compris, mais sans s’y limiter, le cancer du sein, du côlon, de l’endomètre, de l’œsophage, du rein, de l’ovaire et du pancréas
  • Arthrose
  • Maladie de la vésicule biliaire
  • Caillots sanguins
  • Goutte
  • Risque accru de mortalité par rapport aux personnes ayant un IMC sain

Demandez à votre professionnel de la santé plus d’informations sur ces maladies et la manière dont elles sont liées à votre IMC.

Quelles sont les limites de l’IMC?

L’IMC est une mesure simple et objective, mais elle peut être trompeuse dans certains cas et pour certains groupes de personnes. Des recherches ont montré que l’IMC est moins précis pour prédire le risque de maladie chez les personnes plus âgées, les athlètes, les personnes de grande ou de petite taille et les personnes plus musclées. Par exemple, les athlètes de haut niveau ou les culturistes ont plus de muscles et pèsent plus lourd, ce qui fait que leur IMC est plus élevé.

L’IMC ne prend pas non plus en compte :

  • Facteurs de risque génétiques associés aux maladies liées à l’obésité, comme le syndrome métabolique

  • Facteurs environnementaux et de mode de vie autres que l’obésité qui peuvent contribuer au risque de développer une maladie chronique

  • Répartition de la graisse corporelle chez les individus

Il est important de se rappeler que vivre avec l’obésité ne signifie pas nécessairement être en mauvaise santé, tout comme le fait d’avoir un poids « normal » ne signifie pas que l’on est en bonne santé. Votre IMC ne vous définit pas, mais connaître et comprendre votre IMC peut être un outil puissant pour prendre en charge votre propre santé.

Quel que soit votre IMC, les professionnels de la santé recommandent d’adopter une approche nutritionnelle et un mode de vie sains. Consultez votre professionnel de la santé au sujet de votre poids et votre état de santé, et évaluez les éventuelles mesures à prendre.

Références
  1. Rueda-Clausen CF, et al. L’obésité chez l’adulte : Lignes directrices de pratique clinique - Obésité Canada : Évaluation de la personne vivant avec l’obésité. 4 août 2020. http://obesitycanada.ca/wp-content/uploads/2020/09/6-Obesity-Assessment-v5-with-links.pdf
  2. Guh DP, et al. “The incidence of co-morbidities related to obesity and overweight: A systematic review and meta-analysis.” BMC Public Health. 2009;9(1):88.
  3. Dağ ZÖ, et al. Impact of obesity on infertility in women. J Turk Ger. Gynecol Assoc. 2015;(2):111-117.
  4. Zhao G, et al. Depression and anxiety among US adults: associations with body mass index. Int J Obes. 2009;33(2):257-266.
  5. Van Hemelrijck M, et al. Longitudinal study of body mass index, dyslipidemia, hyperglycemia, and hypertension in 60,000 men and women in Sweden and Austria. PLoS One. 2018;13(6):e0197830.
  6. Loomis AK, et al. Body Mass Index and Risk of Nonalcoholic Fatty Liver Disease: Two Electronic Health Record Prospective Studies. J Clin Endocrinol Metab. 2016;101(3): 945-952.
  7. Jacobson BC, et al. Association Between Body Mass Index and Gastroesophageal Reflux Symptoms in Both Normal Weight and Overweight Women. N Engl J Med. 2006;35(22):2340-2348.
  8. Subak LL, et al. Obesity and Urinary Incontinence: Epidemiology and Clinical Research Update” J Urol. Déc. 2009;182(6 Suppl):S2-S7. 
  9. Romero-Corral A, et al. Interactions between obesity and obstructive sleep apnea: implications for treatment. Chest. Mars 2010;137(3):711-719.
  10. Herrington WG, et al. Body-mass index and risk of advanced chronic kidney disease: Prospective analyses from a primary care cohort of 1.4 million adults in England. PLoS One. 2017;12(3):e0173515. 
  11. Yang G, et al. The effects of obesity on venous thromboembolism: A review. Open J Prev Med. Nov. 2012;2(4):499-509. 
  12. Bai L, et al. Incident gout and weight change patterns: a retrospective cohort study of US adults. Arthritis Res Ther. 2021;23:69.
  13. Cedars-Sinai. Metabolic Syndrome. 2022. https://www.cedars-sinai.org/health-library/diseases-and-conditions/m/metabolic-syndrome.html
  14. Kolb H, Martin S. Environmental/lifestyle factors in the pathogenesis and prevention of type 2 diabetes. BMC Med. 2017;15(1):131.
  15. Wildman RP, et al. The Obese Without Cardiometabolic Risk Factor Clustering and the Normal Weight With Cardiometabolic Risk Factor Clustering: Prevalence and Correlates of 2 Phenotypes Among the US Population (NHANES 1999-2004). Arch Intern Med. 2008;168(15):1617-1624.
  16. Wharton S, et al. Obesity in adults: a clinical practice guideline. CMAJ. 2020;192(31):875-891. 
  17. Brown J, Clarke C, Johnson Stoklossa C, Sievenpiper J. L’obésité chez l’adulte : Lignes directrices de pratique clinique - Obésité Canada : Thérapie nutritionnelle médicale et gestion de l’obésité. Consulté le 6 juillet 2023. https://obesitycanada.ca/fr/deslignesdirectrices/lanutrition/.
  18. Hall KD, et al.  Ultra-processed diets cause excess calorie intake and weight gain: An inpatient randomized controlled trial of ad libitum food intake. Cell Metab. 2019;30(1):67e3-77e3
  19. Yau HC, Potenza MN. Stress and eating behaviours. Minerva Endocrinol. 2013;38(3):255-267.
  20. Obesity Prevention Source. 3 ways decreased sleep contributes to overeating. Harvard School of Public Health. 2023. http://hsph.harvard.edu/obesity-prevention-source/2010/01/01/3-ways-decreased-sleep-contributes-to-overeating-2/ 
Cela vous a-t-il été utile?

Vous pourriez aussi aimer